Trump’s return and the need for a European Federation – Lessons learned from the Draghi, Letta and Niinistö reports UEF event, Maison des Associations, Brussels, 27/11/2024

The year 2024 has been marked by three important reports from Enrico Letta (Much More Than a Market), Mario Draghi (The Future of European Competitiveness) and Sauli Niinistö (Safer together: A path towards a fully prepared Union).

In the context of the return of Donald Trump to the White House, what lessons can be learned from those reports and for the future of Europe?

Domenico Rossetti di Valdalbero from UEF.Be moderated the debate that was introduced by Catherine Vieilledent from UEF Groupe Europe.

Four speakers were intervening:  Domenec Ruiz Devesa, former MEP and President of UEF, Eric Phillipart, Sherpa for the Letta Report and Senior Expert at DG GROW, Valeria Ronzitti, Secretary General of the Services of General Interest and Luca Visentini, former Secretary General of the European Trade Union Confederation.

Among the insights on the Letta, Draghi and Niinistö reports that President von der Leyen quoted on 27/11/2024 in Strasbourg before her second Commission being approved by the European Parliament, one can remind:

  • Europe should be more united to face Russian military threat, Chinese industrial competition and US led by D. Trump from 20 January 2025;
  • 300 billion € of European savings are flying on the other side of the Atlantic (Letta). Why not creating a 28th EU stock-exchange in Europe to attract innovative companies?
  • 800 billion € of EU bonds proposed by Draghi could relaunch the investments and the (cross-border) infrastructures in our Union;
  • Security and resilience are particularly important in a cyber-threat geopolitical environment (Niinistö).

Some quotes from the UEF event:

  • Corneille is back in Europe with the ‘CID’, the Clean Industrial Deal!
  • Let’s be proud of our ‘competitiveness à l’ européenne’;
  • Some ‘net-contributors to EU budget are great net winners in the Single Market’!
  • Well-being of European citizens should be the priority of new economic policy;
  • Efforts should be done in Europe to stimulate innovation and productivity gains.

A European Constitution as proposed by Altieri Spinelli 40 years ago (or at least a major Treaty reform abolishing unanimity as requested by UEF President) would allow the EU to look forward at the next decades. Stronger together!

L’Assemblée Générale de l’UEF.be s’est tenue en présentiel ce samedi 8 juin 2024 au Press Club Brussels Europe

Président: Michele Ciavarini Azzi; Administrateur Délégué en charge de la communication: Lucian Onisei; Secrétaire Général: Domenico Rossetti di Valdalbero; Trésorier: Christian De Bruyne
From left to right: Christian De Bruyne (Trésorier), Michele Ciavarini Azzi (Président), Domenico Rossetti di Valdalbero (Secrétaire Général), Lucian Alexandru Onisei (Administrateur Délégué)

Après avoir approuvé les comptes pour 2023, élu le nouveau conseil d’administration et fait rapport des activités de l’ASBL, nous avons pu écouter et débattre avec le Ministre d’État et ancien Député européen Gérard Deprez.

En introduction G. Deprez suggère ne de pas faire une guerre de nominalisme et d’estampille sur le ‘fédéralisme européen’. Ce qui est important, ce sont les procédures et les mécanismes qui permettent d’avancer vers le fédéralisme européen, direction indispensable pour éviter un enlisement de l’Europe communautaire.

Il relève ensuite l’environnement extérieur de l’UE qui est imprévisible et dangereux (cf. guerre de la Russie en Ukraine et situation au Moyen-Orient). Cela a aussi des conséquences internes, notamment les Fake News et ingérences de pays tiers qui visent à déstabiliser l’Union européenne.

Gérard Deprez évoque ensuite les autres grands risques pour l’UE :

  • Le décrochage économique de l’UE vis-à-vis des États-Unis et de la Chine ;
  • La transition énergétique qui doit être rendue acceptable, en particulier pour le monde agricole et une partie de la classe ouvrière précarisée ;
  • La poussée de l’extrême droite dans plusieurs pays dont la France (à près de 40%), l’Allemagne, l’Italie, les Pays-Bas et en Flandre ;
  • La réalité de l’immigration et de l’élargissement avec un corollaire délicat quant à l’acceptation ou non de l’Ukraine et/ou de la Turquie dans l’UE ;
  • Les agressions physiques du personnel politique (cf. en Slovaquie, au Danemark et ailleurs).

G. Deprez suggère deux pistes d’action vers le fédéralisme européen:

D’abord, il faut en finir avec l’unanimité qui paralyse l’intégration. Pourquoi, à l’instar des « Pouvoirs spéciaux » qui existent en Belgique, ne pas permettre à l’Exécutif européen (la Commission), de prendre des dispositions en cas d’urgence (cf. pandémie), pour une période déterminée et adoptées à la majorité qualifiée ?

Ensuite, comme l’élargissement aura lieu (attention à ceux qui veulent exacerber les frustrations liées aux lenteurs des adhésions), les Fédéralistes européens doivent se battre pour des ressources propres. Il faut revenir à la légitimité originelle des Traités mais en utilisant les outils modernes : part de la TVA, taxe carbone, taxe sur les transactions financières, emprunt européen, assiette commune sur l’impôt des sociétés (ACCIS), etc.

Enfin, G. Deprez insiste sur le besoin d’autonomie stratégique européenne dans les domaines de la santé, la défense et l’énergie.

Les membres de l’UEF.be interviennent ensuite, questionnent et débattent avec G. Deprez sur l’état de droit dans l’UE (cf. Présidence hongroise), sur le rôle des migrants pour l’économie européenne, sur la légitimité démocratique de la Commission, et sur le rôle et impacts démocratiques des médias sociaux.

20 juin 1789 – 20 juin 2024 Le « Serment du Jeu de Paume »

Les députés du Tiers-État, c’est-à-dire de la Bourgeoisie et du Peuple, aux États généraux du Royaume de France, étaient restés, contre leur gré, à l’écart des autres députés, ceux de la Noblesse et du Clergé, dont un certain nombre les avaient cependant rejoints. Le 20 juin 1789, il leur est subitement interdit de se réunir. Avec rancoeur, mais non sans détermination, ils se réunissent alors quand même dans une salle dédiée à un jeu de balle en vogue. Ils y jurent « de ne jamais se séparer et de se rassembler partout où les circonstances l’exigeront, jusqu’au jour où la constitution du royaume sera établie et affermie sur des fondements solides ».

Ce fut là le véritable premier acte, pacifique et responsable, de ce qu’on appelle la « Révolution » française et, assurément, le premier pas vers l’avènement de la démocratie sur le continent européen.

Récemment élus, les représentants légitimes du Peuple européen, dépositaires de sa souveraineté intrinsèque, devraient s’imprégner de la lucidité et de la détermination de leurs modèles d’il y a 235 ans. Ils doivent imposer solennellement un remaniement en profondeur des institutions européennes afin de permettre l’avènement définitif de la démocratie à ce niveau. Eux seuls peuvent libérer celles-ci de la tutelle indue des gouvernements des États membres qui continuent de s’interposer en se prétendant les seuls interprètes légitimes du bien commun.

Afin d’établir enfin à cet effet un gouvernement européen démocratiquement légitime, contrôlé par un Parlement bicaméral, il leur revient d’élaborer au plus tôt une authentique constitution européenne que les États membres qui l’accepteront soumettront ensuite au Peuple pour approbation.

François Mennerat

Jean Marsia

Colonel Jean Marsia : Les enjeux européens de défense vus depuis Riga

 

La question de la défense européenne sur fond de guerre en Ukraine concerne tous les électeurs et les électrices en Europe. C’est ce que démontre toutes les enquêtes et eurobaromètres les plus récents. Mais les recettes pourraient croître et créer une véritable défense européenne.

Quelles sont-elles ? C’est la question qui est posée à l’ancien patron de l’Ecole Royale Militaire, le Colonel Jean Marsia avant qu’il ne s’exprime en Lettonie à Riga devant des parlementaires lettons.

 

UNION OF EUROPEAN FEDERALISTS CALLS FOR THE FORMATION OF A PRO-EUROPEAN COALITION – 10/06/2024 PRESS RELEASE UEF

The Union of European Federalists (UEF) congratulates the 180 millions (provisional data) citizens that have participated in the 2024 European elections, but expresses its concern for the stagnation in the participation rate: 50.08% percentage points (provisional results), not far off from the 2019 result of 50,66% (LINK).

Secondly, UEF expresses its concern by the increase in support for Eurosceptic and Europhobic far-right political parties: with regard to the estimations, the ID and ECR groups grow but (luckily) not significantly enough: with 4 more seats (ID) and 9 more seats (ECR) than in the outgoing Parliament. EPP also gained 9 seats, while there is a significant decrease in the seats of Renew (22 seats lost) and Greens/EFA (19 seats lost) groups. The S&D group had only a mimiminal decline, having lost two seats compared to 2019. One has to take into account that there are as many as 53 seats allocated to new parties that have to choose their European family.

The developments in France and Germany, in particular, are worrying. In France the result of the Rassemblement National (ID Group) party was confirmed with 31.37% of voting, and just after the announcement of the first exit poll results, the French President Emmanuel Macron announced the dissolution of the French Parliament and a first round of elections on the 30th of June. In Germany, the Alternative für Deutschland (far-right party currently not affiliated to any European group) became the second most voted party with 15,90% of votes.

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https://results.elections.europa.eu/en/tools/comparative-tool/

At the same time, the European federalists would like to point out that nonetheless, the large majority of European voters have supported pro-European political parties and movements, representing no less than 454 seats in the new European Parliament. In this context, we urge all pro-European political forces with representation in the new European Parliament  to unite and form a strong and cohesive coalition based on a Legislature Agreement that categorically excludes the far-right. This is a political necessity also in order to ensure a stable majority in Parliament and a work programme consistent with the mandate of European voters.

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https://results.elections.europa.eu/en/tools/majority-calculator/

Among the essential points on which to base a cohesive pact, UEF stresses that there must be support for the strengthening of the European Union – and thus for the reform of the Treaties through a Convention (ex Art. 48.2 TEU) – and for Ukraine’s resistance against Russia’s aggression.

In accordance with the Resolution approved by the European Parliament on the 12/12/2023, and in application of the principles of the lead candidates process (“Spitzenkandidaten”), UEF urges the Conference of Presidents to back the lead candidate tabled by the political party that has gained the highest number of seats to be proposed by the European Council as candidate for President of the European Commission.

In parallel, said candidate should immediately engage in negotiations with the other lead candidates and the presidents of the European political parties and their respective parliamentary groups in order to constitute a pro-European majority for their election, on the basis of the legislature agreement.

Since the upcoming parliamentary legislature will be decisive for the future of Europe, UEF strongly believes that a fundamental condition to confirm the next President of the Commission, is that they must support the launch of the Convention for Treaty reform. The existential challenges facing the European Union and the upcoming enlargement urgently require that a process of profound reform – as already called for by the outgoing Parliament on the basis of the results of the Conference on the Future of Europe – is initiated.

The UEF calls on all democratic and pro-European forces to come together and strengthen the unity of Europe, its democracy and the model it represents as a union of States and citizens. 

Our fate, and that of our values and social model, are at stake. We cannot fail. 

Brussels, June 10, 2024 

Press Contact: Ilaria Caria, Sec.-Gen., secretariat@federalists.eu, +32 491524097

Convocation à l’Assemblée Générale de l’UEF-Belgique

Convocation AG_2024

 

 

Chers Amis, Chers Membres,

Nous avons le plaisir de vous inviter à l’Assemblée Générale (AG) annuelle de notre association qui se tiendra le samedi 8 juin 2024 de 10h00 à 12h30 au Press Club Brussels Europe, 95 Rue Froissart à 1040 Bruxelles et qui sera suivie du verre de l’amitié.

Au-delà des questions statutaires, nous souhaiterions que cette réunion soit aussi un moment de réflexion politique. Nous avons invité à cet effet le Ministre d’Etat Gérard Deprez pour nous parler du thème « Des pas de plus vers la fédération européenne ? » (cf. Présidence belge, défense, énergie).

En espérant vous voir participer nombreux et nombreuses, merci de confirmer votre présence par courrier électronique, téléphone, SMS ou WhatsApp (0460.76.01.84). En cas d’empêchement, merci d’avance de nous envoyer une procuration.

Avec nos meilleures salutations,

 

Domenico Rossetti di Valdalbero

Secrétaire général

Michele Ciavarini Azzi

Président

Débat de l’UEF du 25 avril 2024 avec les candidats aux élections européennes

Débat hybride organisé par l’UEF, l’UEF Belgique et l’UEF Groupe Europe avec les représentants des partis européens en Belgique, le 25 avril à 18h30, depuis le Press club à Bruxelles, sur les enjeux des élections européennes

Ilaria Caria, Secrétaire Générale de l’Union des fédéralistes européens (UEF), salue les candidats et le public, présents pour le lancement par l’UEF de sa campagne électorale. Le Parlement européen, avec sa résolution de novembre 2023, a été un protagoniste majeur pour la seconde initiative de l’UEF en vue de réformer l’UE. Fidèle à sa mission historique, l’UEF lui a donc adressé un manifeste et invité les futurs eurodéputés à s’engager à œuvrer à la réforme de l’UE et à devenir membre au Groupe Spinelli.

Catherine Vieilledent, Secrétaire Générale UEF Groupe Europe (section non nationale), souligne que le Parlement européen a du pouvoir, ce dont peu de citoyens sont conscients. Certains pays sont ainsi mal représentés au PE. Il faut donc que le passage de relais d’un mandat à l’autre se passe bien, avec le soutien des fédéralistes, et que les partis valorisent les expériences des précédents élus.

Giorgio Clarotti, UEF Groupe Europe, était le maître du temps et des questions en ligne (via Slido).

Domenico Rossetti di Valdalbero, Secrétaire Général UEF Belgique, introduit et modère le débat. Trois candidats étaient présents : Laura Hidalgo (MR), Léa Charlet (ecolo) et Arslan Jurion (Volt).  Luc Hennart (PS) et David Muongo (Les Engagés) étant excusés ou empêchés. Aux trois candidats présents, Domenico Rossetti demande de répondre à trois questions sur la nécessaire réforme des Traités Européens, la guerre en Europe et dans son voisinage ou encore la justice sociale du Green Deal.

In this photo: Ilaria Caria, Secrétaire Générale de l’Union des fédéralistes européens (UEF),Catherine Vieilledent, Secrétaire Générale UEF Groupe Europe, Giorgio Clarotti, UEF Groupe Europe, Domenico Rossetti di Valdalbero, Secrétaire Général UEF Belgique,Laura Hidalgo (MR), Arslan Jurion (Volt) et Lucian Alexandru Onisei UEF Belgique.

D. Rossetti, modérateur Question du public
Réformer l’UE : une constitution ou une convention La guerre et la politique étrangère et de sécurité commune Pacte vert : peut on être vert et compétitif à la fois ? La transition peut-elle être juste ? La charge administrative liée aux normes sociales et environnementales Un budget européen plus important, la taxe carbone, une Europe fiscale
Laura Hidalgo (MR) Convention pour réviser les traités, éducation à l’Europe L’unanimité bloque les 27 EM, il faut une coordination des forces pro européennes au PE Oui, mais l’application est difficile : problème de pouvoir d’achat, il faut de la solidarité.

Sans le nucléaire et sans les renouvelables, l’UE nulle part.

La charge administrative pèse dans tous les secteurs, et notamment en Belgique Oui à une taxe carbone au niveau européen et  si on allège l’impact social sur les populations précaires
Léa Charlet (Ecolo) Listes transnationales, CoFE, espace public européen Mutualiser la défense, équipements communs. Soutenir la transition énergétique pour l’Ukraine Investir pour éviter la délocalisation des gens et des forces économiques. Le nucléaire supplée le retard pour les renouvelables Pour des normes élevées et pour la directive « due diligence », la charge doit peser sur les grosses multinationales Il faut un budget européen plus important et plus de fonctionnaires européens
Arslan Jurion (Volt Europa) Plus que les Spitzenkandidaten, un vrai gouvernement et un sénat européens, un droit d’initiative du PE Unie, l’UE peut être crédible diplomatiquement, ce qu’elle n’est pas aujourd’hui. Soutien financier et militaire à l’Ukraine, une force d’action rapide de 60 000 hommes à titre dissuasif, cesser les ventes d’armes aux agresseurs Il faut du pragmatisme pour atteindre la neutralité carbone, investir dans le nucléaire et le renouvelable Pour l’insertion des normes sociales et environnementales dans les accords internationaux, contre la concurrence déloyale Oui au principe pollueur-payeur et un budget européen plus important

A noter que les trois candidats ont déclaré souscrire (certains l’ont déjà signé, d’autres vont le faire) à l’engagement demandé par l’UEF pour la réforme de l’UE et l’entrée au Groupe Spinelli du Parlement européen.

Conclusions de Catherine Vieilledent qui constate la réelle maturité des jeunes candidats sur les questions européennes. Elle se réjouit, sans être tout à fait surprise, que les candidats aient rappelé le besoin de budget européen et les recommandations de 800 citoyens lors de la Conférence sur l’avenir de l’Europe qui sont toujours sur la table. Les jeunes candidats sont pragmatiques et n’opposent pas simplement une source/technologie énergétique à une autre. Ils souhaitent une « sphère publique européenne » dont on parle beaucoup même si l’Europe n’est pas assez présente dans nos sociétés et dans nos écoles. L’éducation à l’Europe fait défaut. L’unanimité bloque dans plusieurs domaines, notamment sur la politique étrangère et il faut réviser les traités. La question de la fiscalité a été mise sur la table par plusieurs participants lors du débat. Non pas parce qu’il faut faire payer à titre punitif, mais parce qu’il y a de l’argent et qu’il faut le mettre à la disposition de l’intérêt commun, notamment européen.

Domenico Rossetti remercie les candidats et le public en constatant que le fédéralisme européen a beaucoup d’avenir, au vu des positions exprimées par les trois candidats présents.

 

DEBAT UEF AVEC LES CANDIDATS AUX ELECTIONS EUROPEENNES

 

DEBAT UEF AVEC LES CANDIDATS AUX ELECTIONS EUROPEENNES

25 avril 2024 à 18h00 – Press Club Brussels Europe, 95 Rue Froissart

Participants:

– Ecolo: #3 Léa Charlet

– PS: #5 Luc Hennart

– Volt Europa: #2 Arslan Jurion

– Les Engagés: #4 David Muongo

– MR : #4 Laura Hidalgo

Le débat sera modéré par Domenico Rossetti (UEF.be). Deux introductions sont prévues par Ilaria Caria (UEF) et Catherine Vieilledent (UEF Europe). Giorgio Clarotti (UEF) gèrera les questions Internet (Slido) et sera le time keeper.

Apprès une brève introduction de chaque candidat (Pourquoi voter pour leur liste?), les questions toucheront aux points suivants :

  1. Thème fédéraliste: « La #CoFoE, conférence sur l’avenir de l’Europe, et le Parlement Européen ont demandé que l’UE révise ses traités, vieux de 15 ans, adopte une loi électorale avec des listes transnationales et ouvre la Convention prévue à ce propos par les traités ».

->  Quelle est votre position à ce sujet ? Soutenez-vous le pledge de l’UEF ? Si vous étiez élu(e), rejoindriez-vous le groupe Spinelli de députés fédéralistes ? Quid du Spizenkandidat ?

  1. Thème existentialiste: La guerre d’agression et ses multiples horreurs sont de retour en Ukraine qui a maintenant vocation à rentrer dans l’Union. La situation au Moyen-Orient est explosive.

->  Que pensez-vous que l’UE et le PE plus spécifiquement devraient faire pour réagir à l’invasion Russe en Ukraine ? Et au Moyen-Orient ? Que peut faire un parlementaire européen et comment ?

  1. Economie et société: La transition juste et verte et la compétitivité européenne. Le European Green Deal et les initiatives industrielles récentes (Net Zero Industry Act).

-> Là où le PE a des compétences clés, comment ne pas opposer, sur le Green Deal, les agriculteurs aux politiciens, les citadins et les ruraux, ceux qui peuvent isoler leurs maisons et ceux qui vivent en appartements à bas loyer? Faut-il, par exemple, lancer un nouvel emprunt Européen?

 

Ensuite viendront les questions du public en présentiel et en ligne.

AVENIR DE L’EUROPE

Cérémonie d’hommage à Jean Monnet, à Robert Schuman et aux autres Pères fondateurs de l’Europe Unie | Facebook

AVENIR DE L’EUROPE
Bruxelles, jeudi 9 mai 2024
74ème anniversaire de la “Déclaration Schuman”
Cérémonie d’hommage à Jean Monnet, à Robert Schuman et aux autres Pères fondateurs de l’Europe Unie

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Jeudi 9 mai 2024 nous célébrerons le 74ème anniversaire de la déclaration Schuman.

La cérémonie se déroulera à Bruxelles, jeudi 9 mai 2024 à 10h00, auprès du buste dédié à Robert Schuman situé à l’entrée du parc du Cinquantenaire, face à la rue de la Loi, côté Rond-Point Schuman.

Dépôt de fleurs par « Avenir de l’Europe » en présence du public et des autorités belges et européennes suivi par allocutions et hymne européen.

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La Journée de l’Europe marque l’anniversaire de la Déclaration de Robert Schuman, ministre des affaires étrangères français, le 9 mai 1950. Il y propose la création d’une Communauté européenne du charbon et de l’acier, dont les pays membres mettraient en commun leur production de charbon et d’acier. La CECA (membres fondateurs: France, Allemagne de l’Ouest, Italie, Pays-Bas, Belgique et Luxembourg) est la première des institutions supranationales européennes qui donneront naissance à ce qu’on appelle aujourd’hui «l’Union européenne».

Infatigable défenseur de l’unité européenne, Robert Schuman fut celui qui posa le premier jalon de l’UE telle que nous la connaissons aujourd’hui, une organisation unique au monde réunissant 27 États membres.

Chaque année, la fête de l’Europe est également l’opportunité de se rassembler afin de rendre hommage aux fondateurs de l’Union européenne autour d’une cérémonie organisée par l’association « Avenir de l’Europe » en collaboration avec la Représentation de la Commission européenne en Belgique, la Ville de Bruxelles, la Commune d’Etterbeek et de nombreuses associations européistes. Cette cérémonie sera rythmée par des discours et l’hymne européen. Nous vous donnons rendez-vous le 9 mai de 10h à 10h30 près du Buste de Robert Schuman situé à l’entrée du Parc du Cinquantenaire.

Libre accès, gratuit.

europe-day-2024 – Commission européenne (europa.eu)

Hommage annuel à Robert Schuman (europa.eu)

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La “Déclaration Schuman” du 9 mai 1950 est l’acte fondateur et révolutionnaire d’un nouveau projet de collaboration entre les peuples et les États européens, qui ne repose plus sur l’hégémonie de l’un sur les autres, mais sur la compréhension, la collaboration pacifique et l’égalité entre eux.

C’est le début d’une nouvelle étape de l’histoire européenne qui a permis la plus longue période de paix de l’histoire européenne.

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AVENIR DE L’EUROPE
Brussels, Thursday 9 May 2024
74th anniversary of the “Schuman Declaration”
Ceremony to pay tribute to Jean Monnet, Robert Schuman, and the other founding fathers of a united Europe

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On Thursday 9 May 2024 we will celebrate the 74th anniversary of the Schuman Declaration.

The ceremony will take place in Brussels, on Thursday 9 May 2024 at 10.00am, next to the bust dedicated to Robert Schuman located at the entrance to the Cinquantenaire Park, opposite the Rue de la Loi, on the Rond-Point Schuman side.

Laying of flowers by “Avenir de l’Europe” in the presence of the public and Belgian and European authorities followed by speeches and European anthem.

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Europe Day marks the anniversary of the Declaration made by French Foreign Minister Robert Schuman on 9 May 1950. In it, he proposed the creation of a European Coal and Steel Community, whose member countries would pool their coal and steel production. The ECSC (founding members: France, West Germany, Italy, the Netherlands, Belgium and Luxembourg) was the first of the supranational European institutions that would give rise to what is now known as the European Union.

A tireless advocate of European unity, Robert Schuman was the man who laid the foundations of the EU as we know it today, an organisation unique in the world, bringing together 27 Member States.

Each year, Europe Day is also an opportunity to come together to pay tribute to the founders of the European Union at a ceremony organised by the ‘Avenir de l’Europe’ association in collaboration with the European Commission Representation in Belgium, the City of Brussels, the Commune of Etterbeek and numerous Europeanist associations. The ceremony will feature speeches and the European anthem. We look forward to seeing you on 9 May from 10am to 10.30am near the Robert Schuman bust at the entrance to the Parc du Cinquantenaire.

Free admission.

europe-day-2024 – Commission européenne (europa.eu)

Hommage annuel à Robert Schuman (europa.eu)

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The “Schuman Declaration” of 9 May 1950 is the founding and revolutionary act of a new project of collaboration between the peoples and states of Europe, no longer based on the hegemony of one over the others, but on understanding, peaceful collaboration, and equality between them.

It was the beginning of a new stage in European history that allowed the longest period of peace in European history.

 

AVENIR DE L’EUROPE,

association indépendante et sans but lucratif, a pour objet:

  1. De contribuer à affirmer une identité commune européenne afin de réaliser le

projet d’intégration européenne

  1. D’approfondir les aspects de l’identité spirituelle et culturelle de l’Europe basés

sur la relance des valeurs et des principes fondant l’Union européenne,

notamment: la liberté, le respect de la dignité humaine, des droits de l’homme et des

peuples, la démocratie, la subsidiarité, la paix et la solidarité.

 

AVENIR DE L’EUROPE sur Facebook

L’Europe à l’heure du choix constitutionnel

Au cours des trois premiers mois de la Présidence belge du Conseil de l’Union européenne, une soixantaine de dossiers ont été finalisés. Et il y en aura d’autres d’ici la fin juin. Mais l’aspect le plus important de la présidence belge sera la formulation d’un agenda stratégique pour la période 2025-2029, soit la durée de la prochaine législature européenne issue des élections du Parlement européen du 9 juin.

En théorie, la formulation de cet agenda relève de la responsabilité du Premier ministre belge Alexander De Croo. La France et l’Allemagne voudront évidemment influencer cet agenda mais elles n’ont pas encore donné l’impulsion nécessaire sur la manière de rendre l’Union européenne efficace, décisive et plus légitime.

Deux scénarios sont possibles : l’intergouvernemental et le fédéral. Le premier est privilégié par la majorité des États membres de l’UE car ceux-ci gardent le contrôle au sein du Conseil européen. Mais l’unanimité prime et il est très peu probable d’envisager une réforme institutionnelle de l’UE.

L’avenir de l’Union européenne est soumis à de fortes pressions notamment en matière industrielle, de souveraineté et de défense. La Russie, via la guerre en Ukraine, et la Chine, à travers les Brics, multiplient les tentatives pour modifier à leur avantage les relations géopolitiques établies après la Seconde Guerre mondiale.

L’Union européenne n’a pas d’autre choix que de renforcer son fonctionnement à l’intérieur et à l’extérieur. Cela ne peut se faire que par la création d’un État européen. Le contexte international actuel exige un pouvoir exécutif fort, des prises de décision à l’échelle des enjeux et une préparation militaire considérablement accrue. L’apparence d’une bonne gouvernance européenne est maintenue par les chefs d’Etat et de gouvernement. Pendant ce temps, l’UE est au pied du mur. Elle risque sinon un assujettissement, en tout cas un risque de marginalisation sur la scène mondiale où elle ne deviendrait plus que l’appendice de l’Asie.

Les Fédéralistes européens proposent un scénario d’avenir. Il s’agirait de transformer l’UE en un État européen légitimé et démocratique, capable de décider en toute indépendance. Cela permettrait d’atteindre deux objectifs : capacité de décision et efficacité des mesures.

Dans cette formule politique, l’intérêt général européen est doté d’un contenu adapté qui lui permet d’agir et de se faire entendre sur le plan géopolitique. Cette nouvelle entité étatique renforcerait la conscience collective d’un destin commun et d’une identité européenne partagée. Cette Europe fédérale maintiendrait cependant le caractère spécifique de chaque Etat membre, ses histoires glorieuses et ses langues.

La formulation d’une constitution fédérale pour l’UE devrait être entamée aussitôt que possible. Nous souhaitons à cet égard que le Parlement européen actuel s’auto-proclame constituant pour la prochaine législature. Élu au suffrage universel, le Parlement est l’organe démocratique par excellence.

La transition vers un État fédéral européen n’est pas un processus automatique, bien au contraire. Il s’agit d’une démarche délibérée dont la légitimité ne peut être contestée ultérieurement.

Cette alternative fédéraliste fait preuve de réalisme à la lueur de l’histoire des grandes constitutions.

Que peut faire un État fédéral européen que le système intergouvernemental actuel ne permet pas ? Tout simplement créer un ordre juridique démocratique dans lequel les relations entre les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire s’alignent harmonieusement de sorte que les forces centrifuges et centripètes s’équilibrent mutuellement.

Le système intergouvernemental attribue la capacité de changer les relations institutionnelles européennes exclusivement au Conseil européen. Alors que seul le système fédéral est capable de relever avec vigueur les défis actuels et ne repousse pas les problèmes urgents.

Les hommes politiques de premier plan exhortent les citoyens à participer aux élections européennes de juin 2024. La démocratie en a besoin. Bel et bien, mais les partis politiques ne présentent pas de vrais programmes européens. Comment maintenir cette contradiction ? Pourquoi donner un mandat pour une législature entière et ne pas savoir sur base de quel programme ?

Pourquoi les gens ne choisiraient-ils pas lors des élections européennes les candidats mandataires politiques qui défendent la formulation d’une constitution européenne et soutiennent la création d’un État européen ? Ce serait, sans aucun doute, un acte visionnaire pour l’avenir de l’Europe.

Robert Verschooten et Domenico Rossetti di Valdalbero, respectivement Conseiller politique et Secrétaire général de l’Union des Fédéralistes Européens (https://uef-belgium.be/)

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